La cueillette des champignons

En famille, entre amis, en connaisseur…, la cueillette des champignons requiert quelques précautions.

L’automne est là, l’air est encore doux, la nature s’habille de bruns ou d’orangés et déjà les sous bois se peuplent de bolets, cèpes, lactaires, rosés,…

Le matériel à avoir

Un panier

Un couteau

Une canne ou un bâton

des chaussures fermées

une boussole (toujours utile si vous y allez en aventurier ou si la forêt est dense)

Par ou commencer ?

Pour partir à la cueillette des champignons, munissez-vous d’un couteau qui vous permettra de couper le champignon sous la volve (c’est la membrane qui recouvre le pied), afin d’avoir les infos qui vous aideront à reconnaître ce champignon.
Pensez aussi à prendre un panier, dans lequel vous pourrez disposer délicatement les spécimens ramassés. Si vous en avez deux, n’hésitez pas! Les comestibles dans l’un, les douteux dans l’autre.
ATTENTION : Ne partez pas chercher des champignons avec des sacs plastiques!!
D’abord parce que c’est une matière polluante, mais surtout parce que vos champignons, une fois dans le sac plastique peuvent fermenter, devenir impropres à la consommation et même toxiques!
Si vous avez une canne, ou bien un petit bâton, prenez-le avec vous, vous verrez qu’il s’avèrera très utile pour fouiner et dénicher les champignons cachés sous les feuilles.
N’arrachez jamais un champignon, c’est le meilleur moyen pour qu’il ne repousse pas l’année suivante. Coupez-le à la racine, en déplaçant le moins de terre ou d’humus possible. En protégeant son environnement, vous assurez les cueillettes futures.

Dans la pratique …

• N’ayez pas les yeux plus gros que le ventre! Ne ramassez que la quantité nécessaire… Évitez de ramasser les jeunes champignons, d’une part il n’y a quasiment rien à manger, d’autre part ils sont plus difficiles à reconnaître.
• Ne ramassez que les champignons que vous connaissez et dont vous êtes sûr.
• Les champignons abîmés ou qui vous semblent vieux doivent être laissés sur place, de manière à assurer la relève la saison suivante.
• Pendant la cueillette, essayez de rester le plus possible sur les sentiers, les champignons sont généralement en vue ; si vous vous aventurez en dehors d’un sentier, vous risquez de piétiner ce qui pourrait devenir de futurs champignons.

À savoir …

On distingue 4 grandes familles de champignons :

1 – Les champignons à Lamelles comme les amanites, les lépiotes ou bien les russules…
2 – Les champignons à tubes tel que les bolets et les cèpes…
3 – Les champignons à aiguillons, comme les pieds de mouton (beaucoup moins nombreux)…
4 – Et tous les autres, dont font partie les morilles, les chanterelles, les clavaires…

Pour reconnaître un champignon, la saison est un atout primordial. Ainsi, on sait que les morilles ne poussent qu’au printemps ; ou bien que l’automne révèle les cépes mais aussi les amanites tue-mouches…
La chaleur du sol et l’humidité présente de juillet à octobre font de ces 4 mois une période idéale pour les champignons.
Si vous raffolez des bolets, sachez qu’ils aiment se cacher dans les bois de feuillus (avec de grosses feuilles) et dans les bois de conifères. Vous en trouverez également dans les taillis et les landes; alors que les rosés préfèrent les prés.

INFORMATIONS IMPORTANTES :

Les champignons dangereux les plus connus sont les amanites. En cas d’intoxication, les symptômes commencent à apparaître entre 10 et 12 heures après ingestion. Toutefois, certains champignons ont des effets pouvant aller de 1 heure à 2 ou 3 semaines après les avoir mangés… Il est donc plus qu’essentiel d’apprendre à bien connaître les champignons.

EN CAS D’INTOXICATION :

Ne cédez pas à la panique, et soyez efficace. Rassurez la personne intoxiquée, couchez-la sur le coté et couvrez-la. Surtout ne lui donnez pas à boire, c’est contre indiqué!
Dès le début des symptômes, amenez d’urgence la personne à l’hôpital ou faites venir un médecin si l’hôpital est trop éloigné. Vous pouvez également joindre le centre anti-poisons ( https://www.centre-antipoison.net – ce site vous indiquera comment joindre le centre anti-poisons ).
Dans la mesure du possible, récupérez les reste du repas, ou tout autre élément pouvant indiquer et faciliter l’identification ainsi que le traitement du patient dans les meilleures conditions.
Rappelez-vous toujours de ne pas saccager les lieux.
Soyez respectueux de la nature !