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Les plaisirs de la chasse ou presque - Provence Outillage
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chasse

Chasse, nature et grand air

Il y a les anti et les pro. Et entre les deux des amoureux de la nature, pour qui la chasse n’est qu’un prétexte pour sortir avec le chien.
Activité majoritairement masculine, la pratique de la chasse est un plaisir de solitaire. Pas de polémique ici, on ne réconciliera jamais les deux.
Eh oui, si votre chéri sort du lit aux aurores un dimanche matin, il y a peu de chances que ce soit pour un rendez-vous galant. Si le chien commence à frétiller à la vue d’une paire de bottes, vous pouvez continuer à lézarder sous la couette : il part à la chasse.


L’équipement


Il a généralement préparé son coup la veille au soir. Le casse-croûte et la canette pour tenir dans le brouillard, les bottes, la polaire, une tenue imperméable pour la pluie, une lampe de poche une boussole (c’est son côté aventurier), la gibecière, les gants s’il fait vraiment froid, et la paire de jumelles. Les jumelles c’est pour mater les oiseaux de passage et les animaux à demi planqués dans le sous bois. Trop loin pour le coup de fusil et de toutes façons trop beaux pour tirer dessus ; D’ailleurs il vous racontera tout ça en rentrant.
En sortant il décroche nonchalamment le fusil, la cartouchière et en route.
Le chien est déjà au pied de la voiture.

Une matinée de chasse

Une partie de chasse réussie est faite d’odeurs de terre, de mousses, d’émotions quand un gibier surgit d’un fourré, de la joie du chien qu’il faut rappeler trop occupé par les effluves d’animaux, des traces qu’il faut décrypter comme un jeu de piste et par tout ce végétal qui se transforme d’une semaine sur l’autre du vert à l’orange, du brun au gris. Le ciel changeant, tour à tour limpide et lourd des pluies d’automne fait aussi partie de ces bonheurs simples.
Il arrive que le gibier boude, pas envie de mourir aujourd’hui ! alors le chasseur se transforme en cueilleur, il casse son fusil, le remplace par un couteau et c’est parti : champignons, pissenlits, pommes sauvages, châtaignes, la gibecière est pleine, on rentre !
Rappel du chien une dernière fois ; lui, serait bien resté encore un peu. Crotté, mouillé, il saute à l’arrière de la voiture, se roule sur sa couverture et sans la grille de séparation que Madame a insisté pour installer, il aurait déjà salopé tout l’habitacle.
Pour les compagnes, c’est tout bon ! Nettoyer des pissenlits et des poireaux sauvages c’est moins pénible que plumer et vider un faisan… mais c’est aussi moins agréable à manger.
Alors, réconcilié avec les chasseurs ?