Nos chauffeurs et tous les acteurs de Provence Outillage vous présentent leurs meilleurs vœux.
Olivier, les 2 Michel, Jérôme, les 2 Fabrice, Franz, Eric, les 2 Stéphane, Philippe, Pierre, Bernard vous souhaitent tous les bonheurs pour cette nouvelle année.
Toujours plus proches de vous, toujours à votre service, tels sont les vœux que nous formulons pour vous en ce début d’année.
Le nombre de nos chauffeurs évoque en cette période gourmande de l’année, celui des treize desserts du Noël provençal. hé oui, on a les évocations qu’on peut !
Mais d’où nous vient cette tradition des 13 desserts ?
Cette pratique méditéranéenne est citée dès le XVIIè siècle, sans préciser un nombre bien défini de desserts. La profusion des desserts après le “gros souper” de Noel en Provence, mettait sur la table tous les fruits frais ou secs encore disponibles dans les familles à ce moment de l’année, ainsi que les gâteaux qui pouvaient être confectionnés à la maison. Au fil du temps les habitudes ont évolué et les félibriges du XIXè siècle, Fréderic Mistral en tête, ont réveillé ces coutumes endormies. Enfin en 1925, un autre félibrige en détermine le nombre symbolique : 13, en référence aux convives de la Cène, nombre « officiel » toujours en vigueur aujourd’hui.
L’héritage des 13 desserts comporte de nombreuses variantes selons les régions et les villes. Depuis les fruits frais ou secs du jardin et l’originelle pompe à l’huile parfumée à la fleur d’oranger comme à Aigues Mortes, les progrès en pâtisserie et en produits disponibles en plein hiver ont apporté une multitude de variantes toutes plus savoureuses les une que les autres à présenter sur la table de Noel.
Pomme, poire, melon vert, raisin, prune ou pruneau, nougat noir ou nougat blanc, fruit ou cédrat confits voire confiture, pâte de fruits, calisson, pompe à huile, fougasse, oreillette, datte,figue sèche, mendiant (noix, noisettes, amandes, raisins secs, maintenant sur lit de chocolat)…
Plus rare, mais que l’on trouve parfois : l’explosif cachat. Les connaisseurs apprécieront. Les palais délicats s’abstiendront !
Le cachat est fabriqué à partir de fromages de chèvres ou restes de fromages forts et plus que “mûrs” macérés dans un pot en grès au moins 15 jours dans un alcool blanc neutre… brutal !!
Pour arroser tous ces desserts, il est de tradition de boire un vin blanc muscat ou des liqueurs concoctées à la maison.
Le régime commencera demain, ce soir c’est la fête !
Commentaires récents